Cet article a pour vocation de servir de support aux cours d'initiation dispensés au sein de l'école de tir de la compagnie.

Vous y trouverez principalement des fiches de travail et guides d'entrainement.

Fiches généralistes ((c) Jérôme P. )


Consignes
de sécurité

Règles
de vie

Echauffement

Etirements

Vocabulaire

Utilisation de
l'élastique (FFTA)

Structures fédérales

 

Techniques de tir ( (c) Jérôme P.)


Types de tir

Placements du corps

Premiers tirs
à l'apache

 

Vidéos de la séance n°3 du 30/10/2010 ( (c) Jérôme P.)

http://www.youtube.com/watch?v=8L2clVzgFss
Deux exemples de gestes "purs" - Duel en salle à 18m

http://www.youtube.com/watch?v=N77i_Vk7-vE
Romain Girouille - Finale de la coupe du Monde 2008 - Tir FITA à 70m

http://www.youtube.com/watch?v=Ut7MqAwIh4I
Raphaël Petit-Minuesa - Tir campagne a l'arc nu - Visée à la mongole

http://www.youtube.com/watch?v=wGNslUNBrEM
Paradoxe de la flèche

http://www.youtube.com/watch?v=n3qImgsIUAU
Duel en tir FITA à 70m

 


 

L'équipe d'initiation


Pierre J.
Responsable
de l'initiation
   


 


Sans oublier ceux qui viennent aider ponctuellement en fonction de leurs disponibilités.

La tradition

 

 

En rejoignant la 1ère compagnie d'arc d'Aulnay-sous-Bois, vous avez intégré une compagnie de tir à l'arc. De même qu'un club, une compagnie est avant tout une association sportive dont l'objectif est de promouvoir la pratique du tir à l'arc, en loisir comme en compétition. Mais elle possède un second visage qui lui est propre : la tradition. Héritières des compagnies des francs-archers du moyen âge, les compagnies observent et transmettent des valeurs de respect, courtoisie et convivialité, et respectent certaines règles de tradition.

Au-delà des habituels rôles de président, trésorier et secrétaire que toute association doit posséder, une compagnie repose sur cinq rôles : le capitaine, le premier lieutenant, le porte-drapeau, le connétable et le censeur. Contrairement à certaines autres compagnies, la 1ère d’Aulnay-sous-Bois fusionne les bureaux associatif et traditionnel pour n’en former qu’un.

 

Le beursault et les tirs traditionnels

Toute compagnie organise chaque année les deux tirs traditionnels que sont le tir de l’abat l’oiseau, et le tir de la Saint-Sébastien. Ces deux tirs permettent à un archer de devenir le Roy ou le Saint-Sébastien de l’année, titre honorifique remis en jeu l’année suivante. Le Roy a néanmoins la particularité de faire partie intégrante du bureau associatif.

Au-delà de ces deux évènements, le tir beursault est fortement ancré dans les compagnies et donne lieu à des prix généraux. Ces prix sont l’occasion pour chaque compagnie d’ouvrir son jeu d’arc aux autres compagnies à travers un tir beursault, dans un esprit de rapprochement.

Enfin chaque année a lieu le bouquet provincial, défilé des archers auquel prend part toute compagnie. Grande fête des archers, comptant régulièrement plus de 3000 participants, le bouquet est également un passage obligé pour participer au championnat de France beursault. Il est suivi de tirs beursault que l’on appelle tir du bouquet. La présence d’un maximum d’archers représentants de la compagnie est vivement souhaitée et appréciée.

 

Les règles de tradition

Un ensemble de règles est respecté par les compagnies. Certaines ont une vocation de sécurité, nécessaire en particulier dans les jeux d’arc qui par leur structure peuvent engendrer des accidents.

La première règle de sécurité est le salut des archers. Lorsqu’un archer s’apprête à tirer sa première flèche, et avant de s’exécuter, il prononce fort « Mesdames, messieurs, je vous salue ! ». Ce à quoi les autres archers présents répondent « Salut ! ». En cas de déplacement sur le pas de tir, par exemple lors d’un changement de cible ou de distance, le salut peut être à nouveau réalisé afin de préciser que l’on s’est déplacé.

Cette règle permet à tout tireur d’informer les autres présents qu’un tireur supplémentaire est présent sur le pas de tir. Le salut est également une forme de respect pour les autres pratiquants, que l’on pourra rapprocher du salut présent dans certains sports de combat tels les arts martiaux ou l’escrime. La politesse incitera également chacun de nous à saluer tête découverte, en particulier au sein du jeu de beursault.

Une autre règle concerne le logis. Tout archer souhaitant entrer dans un logis avec un arc bandé, ou y bander son arc, est invité à demander « Permission ! ». La permission lui en est donnée lorsque les autres archers présents répondent « Permission accordée ! ». Cette règle permet en particulier de s’assurer qu’aucun risque n’est encouru dans le logis en présence d’un arc bandé, qui est alors une arme.

Cette permission doit également être demandée au sein du jeu d’arc, par tout archer souhaitant pénétrer dans les allées de tir. La « permission accordée » par les autres archers permet de s’assurer de l’absence de risque qu’une flèche ne soit tirée à ce moment.

Tenue blanche

La tenue blanche reste très présente dans les traditions des compagnies, mais également dans nombre de clubs : pantalon blanc et maillot blanc avec le logo de la compagnie si l’archer en possède un. Si cette tenue est en général appréciée lors des concours organisés aussi bien par les compagnies que par les clubs, elle est une obligation lors des trois évènements importants que sont le tir de l’abat l’oiseau, le tir de la Saint-Sébastien, et le défilé du bouquet. Les autres prix internes ne le nécessitent pas, mais un maillot blanc reste apprécié.

Enfin la compagnie d'Aulnay-sous-Bois demande à ses archers, qui en tant que compétiteurs en forment l'image de marque, de se présenter en tenue blanche de compagnie pour les championnats (départemental, régional, national...) et pour les tirs de bouquet, aussi bien sur le pas de tir que sur les podiums.

La tradition revêt d’autres visages tels la chevalerie, mais nous nous arrêterons sur les premiers principes introduits ci-dessus. Vous pourrez approfondir vos connaissances sur la tradition dans le tir à l’arc en parcourant les documents disponibles au sein de la ronde des familles d’Ile de France, ou encore du comité départemental.

Rejoindre la compagnie et pratiquer le tir à l'arc

  • Renseignements : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le tir à l'arc vous tente ? Vous souhaitez découvrir un sport alliant concentration, maîtrise de soi, technicité et endurance ? Vous avez déjà pratiqué plusieurs années et souhaitez reprendre l'entrainement ?

 

Alors n’hésitez pas à rejoindre la 1ère compagnie d’arc d’Aulnay-sous-Bois. Notre association sportive vous permettra de pratiquer le tir à l’arc aussi bien en loisir qu’en compétition, dans une ambiance conviviale.

Vous pouvez nous contacter par mail pour plus d'informations mais nous privilégions beaucoup les échanges en direct donc venez nous voir !

 

Vous pourrez nous rencontrer :

  • Lors du forum des associations d’Aulnay-sous-Bois, le samedi 09 septembre 2017

  • Lors d’une journée « portes ouvertes » organisée par la compagnie le dimanche 10 septembre 2017 de 14h30 à 16h30, au stade Henri Berteaux (rue de l’Yser, Aulnay-sous-Bois)

Ou nous contacter via le menu "contact" en haut de cette page.

 

La compagnie dispose d’une école de tir pour les archers débutants. Ayant lieu de septembre à avril, elle vous permettra de découvrir les techniques de tir à l’arc et le matériel. Elle vous fournira également arc d’initiation, flèches, carquois, etc.

 

Vous pourrez trouver plus d’informations sur nos installations sportives, horaires d’entrainement, tarifs… sur notre page de présentation. Et n'hésitez pas à parcourir notre galerie d'images également.

 

Au plaisir de vous compter parmi nous !

 

  1. Fabrication d'un tranchefil central

 

Les deux premières parties sont une copie d'un article, pratique et visuel, paru initialement sur Webarcherie. La première partie est rédigée par Gilles Ramstein. "Zol" propose en seconde partie une autre façon de terminer un tranchefil, que personnellement je préfère. Je propose en troisième partie une méthode pour créer un tranchefil recouvrant.

 


 

Méthode proposée par Gilles Ramstein

J'ai utilisé des cordages de forts diamètres pour rendre les photos plus explicites

  • BLANC=CORDE
  • ORANGE FLUO =TRANCHE FIL
  • NOIR =PASSERESSE

NOTA : Afin de faire tenir les cordages entre eux et pour les besoins des photos, j'ai utilisé un ruban adhésif... totalement inutile pour la réalisation du tranchefil.

 

La corde

Après avoir repéré sur la corde l'emplacement et la longueur du tranchefil, j'ai choisi un point de départ et un sens de travail.
Pour cela j'ai disposé la cordelette tranchefil (orange fluo) sur la corde. Celle-ci étant généralement cirée, la cordelette tranche fil tient seule, mais on peut également la glisser entre les brins de la corde.

Puis on enroule le tranchefil autour de la corde, en serrant les tours avec vigueur si le travail est réalisé à la main.
Si l'on utilise une bobineuse, la méthode reste la même mais la tension sera règlée au fur et à mesure sur la bobineuse.

Une autre boucle.

Il est important de serrer les tours dès le départ afin d'obtenir un tranchefil efficace.

De plus en plus serré...

Jusqu'à obtenir PRESQUE la longueur désirée.

A plus ou moins 10 tours de la fin, je dispose une PASSERESSE (en noir) sur la corde. Important : elle est passée en double et la boucle est disposée vers l'extérieur.
J'utilise pour mes cordes une passeresse en tranchefil fast flight (20 à 25 cm) que je trouve rigide et adaptée pour cette utilisation.

En maintenant les deux cotés de la passeresse sur la corde, je termine les "plus ou moins" 10 tours restants.

En serrant moyennement fort, mais tonique tout de même.

Une fois la longueur définitive atteinte, je glisse l'extrémité de mon tranchefil dans la boucle de la passeresse.

A présent je tire sur l'extrémité du tranchefil afin d'égaliser la tension et de serrer ce dernier tour.

J'exerce une vigoureuse traction sur la passeresse qui aura pour effet de ramener l'extrémité du tranchefil.

Cette opération sera d'autant plus difficile que les 10 derniers tours auront été serrés de façon importante.

Encore un effort.

J'ai enfin l'extrémité de mon tranchefil. Je tire sur celui-ci afin de serrer les tours.

Je peux finir en réalisant un petit noeud d'arrêt (demi-noeud ou noeud en huit), que j'assurerai avec un petit point de colle blanche. Je peux également couper le restant du tranchefil au plus court et l'assurer de la meme manière avec un point de colle.

Le demi-noeud.

Il faut faire en sorte que le noeud soit le plus près possible du tranchefil. C'est une sorte de sécurité. L'inconvénient, c'est qu'il peut être gênant et toucher le visage selon le point d'ancrage utilisé.
Une fois que le noeud est placé et serré, il ne reste qu'à couper la partie excédentaire au plus près et le sécuriser avec un point de colle.
La méthode reste la même dans son principe de base lorsque l'on utilise une bobineuse.

 


 

Autre méthode de terminaison proposée par "Zol"

 

 

 


 

Tranchefil recouvrant la poupée. On procède poupée par poupée.

 

Le métier étant monté dans la longueur, l'extrémité de la poupée est marqué d'un trait blanc.

Le métier est maintenant pivoté dans la largeur afin que l'extrémité soit dégagée.

Le tranchefil est démarré à 4cm de l'extrémité pour la petite poupée, et 5cm pour la grande.

L'extrémité est recouverte jusqu'à 3cm après pour la petite poupée, et 4cm pour la grande.

Le métier est à nouveau positionné dans la longueur. Un centimètre environ devrait séparer les deux extrémités du tranchefil.

Le tranchefil est continué, celui-ci recouvrant son extrémité et assurant une liaison solidaire.

Le tranchefil continue au-delà de l'extrémité.

Le tranchefil est enfin terminé à la longueur souhaité par l'archer, environ 10cm.

 

Fabrication d'une corde

 

La fabrication d'une corde est une opération relativement simple, mais qui nécessite d'avoir été pratiquée une ou deux fois et qui peut bénéficier de quelques petits "trucs". Cet article vous propose une méthode éprouvée de création d'une corde, sachant que chacun a ses propres habitudes et qu'il en existe donc d'autres.

En revanche cet article ne vous précisera pas quel matériaux utiliser ni quelles caractéristiques choisir pour sa corde. Ces éléments dépendent de sa configuration. Sachez pour information néanmoins que la corde produite durant la création de cet article est en corde "BCY 8125" et contient 13 brins.

Les principales étapes de la création d'une corde sont les suivantes :

  • Réglage de la longueur sur le métier à corde
  • Création du corps de la corde
  • Création du tranchefil des poupées
  • Essai sur l'arc
  • Création du tranchefil central
  • Création des points d'encochage

Avant toute opération, mesurez dans un premier temps votre band, après avoir tendu votre arc et fait claquer quelques fois votre corde. Idéalement vous mesurez régulièrement votre band en milieu de séances d'entraînement.

Réglage de la longueur sur le métier à corde

La longueur de votre corde est importante. Trop petite, le band de l'arc sera trop important et la corde inutilisable. Trop longue, il faudra la vriller plus que raisonnable (> 40 tours) et la corde perdra en fermeté rendant le tir imprécis.

Utilisez votre corde actuelle et dévrillez-la en comptant le nombre de vrilles. Un fois le métier à corde bien installé (éventuellement à l'aide de serre-joints), placez votre corde sur le métier. Si votre corde était très vrillée (>40 tours), il faut enlever un peu de longueur : ne tendez pas votre corde de façon importante. Si votre corde était très peu vrillée (<10 tours), il faut ajouter de la longueur : tendez votre corde au maximum.

Création du corps de la corde

Une fois l'ancienne corde ôtée, vous pouvez démarrer la création du corps de votre corde. Attachez une première extrémité en réalisant un "Z" de façon à ce qu'une partie supplémentaire de corde puisse être prise dans le tranchefil des poupées.

Réalisez alors autant d'allers-retours sur le métier à corde que de nombre de brins souhaité. Il n'est pas nécessaire de tendre la corde de façon importante, mais faite en sorte d'avoir une tension régulière afin que tous les brins puissent travailler de façon identique lors de votre tir.

Une fois vos allers-retours effectués, attachez l'autre extrémité de la corde de manière à faire également un "Z" avec la corde. Une fois le corps réalisé, vérifiez que le nombre de brins est bien celui que vous souhaitiez, et vérifiez que la tension entre les brins est grosso-modo identique.

    

Création du tranchefil des poupées

Il convient maintenant de créer le tranchefil des deux poupées. Plusieurs méthodes sont possibles : tranchefil recouvrant ou pas les poupées de corde, voire gaine en téflon. Votre tranchefil peut recouvrir l'ensemble de la poupée : cela permet d'éviter le risque d'une rupture de brin si la poupée de votre branche est exagérément rugueuse, mais rend la création du tranchefil plus complexe et fait perdre de la vitesse à vos branches (car corde plus lourde). Une alternative consiste à recouvrir la poupée de corde d'une gaine thermoretractable. Je me contente personnellement de tranches-fils non recouvrant.

Toute la spécificité de la création d'un tranchefil tient au démarrage à la finalisation du tranchefil. Cette opération est compliquée à expliquer et je pense préférable que ceci vous soit montré directement. Le principe est de faire en sorte que faire passer les extrémités sous le reste du tranchefil afin de créer un système autobloquant. Vous pourrez trouver des explications sur la création d'un tranchefil sans difficulté sur Internet. Je me permets également de copier sur le site un article et de proposer ci-dessous une vidéo, que j'estime tout deux de bonne qualité :

http://www.youtube.com/watch?v=rpIFt82KKFY

Pensez ici à ajouter à vos brins, les deux extrémités de corde qui forment les deux "Z" afin que les tranches-fils serrent au mieux la corde : la corde ne tient que grâce à ces tranches-fils, pensez-y.

  

  

Je vous propose en revanche deux petits trucs importants pour éviter que votre tranchefil ne se délie :

  • Le tranchefil doit TOUJOURS être réalisé de façon à ce que le sens de la corde du tranchefil soit inverse au sens de vrillage de la corde. Si ce n'est pas le cas, la corde desserrera le tranchefil en se dévrillant.
  • Bloquez vos deux extrémités de tranchefil en les brûlant avec un briquet et en appliquant un petit point de colle cyanolit.

Essai sur l'arc

Le corde est maintenant bien avancée et il convient de la monter sur votre arc. Mesurez votre band actuel, puis vrillez votre corde de façon à retrouver un band plus grand de quelques millimètres que votre band habituel. Deux points : pensez bien à vriller dans le sens inverse de votre tranchefil, et sachez qu'il faut entre 10 et 15 tours pour gagner 1cm de band. Tendez votre corde, claquez-la, mesurez à nouveau votre band. Recommencez l'opération jusqu'à obtenir un band un peu plus grand que votre band habituel.

A la fin de cette opération, votre corde aura un nombre de vrilles à peu près stable. L'idéal sera d'avoir environ 20 à 30 vrilles.

Création du tranchefil central

Il convient maintenant de réaliser le tranchefil central, toujours dans le sens inverse du sens de vrillage de votre corde. Vous pouvez utiliser votre ancienne corde pour trouver la bonne taille. Sachez qu'un tranchefil trop long alourdi votre corde et ralenti le travail de vos branches, et d'un tranchefil trop court risque de ne plus faire barrière entre la corde et votre protège-bras.

Création des points d'encochage

Il vous reste à faire les points d'encochage. Vous pouvez utiliser des cercles en laiton, mais ma préférence va à l'utilisation d'un morceau de corde en fast-flight, avec lequel on fera quelques tours sur le tranchefil et que l'on rigidifiera avec de la colle cyanolit.

Voilà, votre corde est réalisée et opérationnelle. Idéalement vous déciderez de faire votre corde en présence d'une personne ayant un peu d'expérience sur le sujet, et avant que votre précédente corde ne deviennent inutilisable.

 

 

Prix généraux

 

Petit guide pratique des tours de garde ( (c) Jérôme P.)

 

 

 

(guide disponible au format Word

 

 

Ce guide a pour vocation d’aider les archers de la compagnie d’Aulnay-sous-Bois à effectuer leurs premiers tours de garde lors du Prix Général de la compagnie. Il précise le déroulement des tirs Beursault effectués, et le rôle de l’archer effectuant une garde. Il est plus particulièrement détaillé, dans ce guide, le déroulement du tir du prix général spécifique à la compagnie d’Aulnay-sous-Bois.


Qu’est-ce qu’un prix général ?

Le Prix Général est un évènement important dans la vie d’une compagnie d’arc. Se déroulant chaque année, il aide au rapprochement des archers dans un esprit de courtoisie et de convivialité.

Durant son prix général, chaque compagnie ouvre son jeu d’arc aux archers extérieurs, en permettant à ceux-ci de participer à un tir Beursault.

Pour l’ouverture du prix, une compagnie est traditionnellement invitée à une « partie de jardin ». Celle-ci démarre en général par un repas, suivi d’un tir amical au sein du jeu de Beursault.

Comment se déroulent les tirs d’un prix général ?

Le prix de la compagnie est ouvert durant 4 ou 5 week-ends, durant le mois de juin, voire juillet. Le jeu est ouvert les samedi après-midi, dimanche matin et dimanche après-midi. Une exception : le premier samedi après-midi n’est pas ouvert car cette journée est réservée à la partie de jardin, avec repas lors du déjeuner et tir avec la compagnie invitée dans l’après-midi.

Un tir de prix général comporte plusieurs types de prix :

  • Prix général + petit prix : il s’agit d’un tir Beursault de 60 flèches, soit 30 haltes. C’est la mise par défaut lors d’un tir de prix général.

  • Petit prix : un archer ayant tiré le prix général d’une compagnie, peut venir à nouveau profiter du jeu d’arc. On dit qu’il « remise », et effectue dans ce cas uniquement le petit prix, effectué sur 40 flèches.

  • Autres prix : tout type de prix et challenges, effectué durant le tir, permettant de récompenser un archer à travers lots et gains. Les challenges sont en général basés sur les noirs effectuées par l’archer. On rencontre également souvent les prix dits « à la pastille », permettant de gagner un lot lorsque l’on atteint avec sa flèche une pastille collée sur les cartes Beursault.

 

Pour 2010, les mises du Prix Général d’Aulnay-sous-Bois sont ainsi réparties :

  • Prix général + petit prix : 3,50 €
  • Petit prix (remise uniquement) : 1,50 €
  • Challenge Lucien Bourdonneau : 1,50 €
  • Prix à la pastille : 1 €

En général, lors de son premier tir et en plus du « prix général + petit prix », un archer choisira de participer au challenge ainsi qu’au tir à la pastille, pour un tarif de 6€. Ceci n’est néanmoins pas une obligation, seul le « prix général + petit prix » étant obligatoire.

Le tir de 60 et/ou 40 flèches est effectué durant une demi-journée, par les archers présents et après répartitions des archers sur les jeux. Ce tir s’effectue sur des cartes Beursault habituelles, sur lesquels sont apposés des marmots qui permettront de relever les noirs. Afin d’aider les archers à compter le nombre de haltes effectuées, des compteurs en bois comportant 30 cercles en métal sont disponibles.

Le tir n’étant pas considérée comme une compétition, une certaines autonomie est donnée aux archers présents quant à la formation des pelotons et au déroulement du tir en général. Néanmoins la présence des hommes de garde reste indispensable et ceux-ci devront réagir en cas de non respect des règles de sécurité.

 

Quel est le rôle de l’archer effectuant une garde ?

En plus d’être le gardien de la sécurité et du bon déroulement du tir, l’homme de garde aura pour rôle de préparer le logis, le jeu d’arc et la butte d’échauffement extérieure, d’accueillir les archers et de veiller à leur confort, tenir le bar, la caisse et le registre des inscriptions, annoncer les douleurs, relever et piger les noirs, et rendre en fin de tir ce qui revient aux archers.

Une garde est effectuée sur une demi-journée. Les horaires de présence des hommes de garde sont 8h-13h et 13h-18h30. Il est demandé de veiller à ce que les hommes de garde du matin et ceux de l’après-midi puissent se transmettre les éléments en milieu de journée, afin que la compagnie soit présente à toute heure pour la réception des archers. A chaque garde doivent être présents au minimum deux hommes de garde, dont un expérimenté qui pourra accompagner le débutant et agir en cas de situation particulière.

Avant le tir

La préparation des infrastructures se déroule ainsi :

  • Logis : nettoyer un minimum le logis si nécessaire et vérifier la propreté des toilettes, préparer le café, mettre en place le registre, les urnes et la caisse

  • Jeu d’arc : allumer les lumières, vérifier les cartes et placer les marmots, placer les compteurs de haltes et les boîtes à marmot, vérifier que les barrières et chaines sont fermées et fonctionnelles. Et en dernier lieu s’il y a besoin, s’assurer de la propreté des lieux (feuilles mortes, toile d’araignée,…) et que la végétation ne gêne pas les tireurs.

            

L’accueil des tireurs se fait de 8h30 à 12h le matin, et de 13h30 à 18h l’après-midi. L’expérience montre que certains archers peuvent arriver jusqu’à une demi-heure plus tôt, puis parfois tout au long de la matinée et de l’après-midi. Par soucis d’organisation, les mises ne sont plus acceptées à partir de 11h pour le matin, et de 17h l’après-midi. De plus, les pelotons sont limités à 5 tireurs par jeu, soit 10 personnes pour l’ensemble des deux jeux. Les pelotons peuvent éventuellement être étendus si le nombre d’archers est plus important, à la seule condition néanmoins que l’ensemble des archers l’accepte.

L’accueil des tireurs se déroule ainsi :

  • Accueil des tireurs au sein du logis
  • Un café ou un thé gratuit est proposé aux archers, et ce durant tout le tir. Des viennoiseries, payantes, peuvent être proposées si les hommes de garde ont souhaité en acheter le matin
  • Il est demandé aux archers ce qu’ils souhaitent miser
  • La carte bleue (feuille des prix généraux, image ci-dessous) de l’archer est demandée et conservée durant le tir
  • L’homme de garde encaisse les mises et inscrit les tireurs sur le registre du prix général
  • L’archer peut monter son arc à l’intérieur du logis, ou à l’extérieur

En cas de montage de l'arc au sein du logis, l’archer devra demander la « permission » de bander son arc, permission qui lui sera « accordée ». Cette tradition est une règle de sécurité, permettant de s’assurer que la présence d’une arme en état de fonctionnement au sein du logis, est prise en compte par les personnes présentes.

Il sera préféré une tenue blanche ou de club aux archers venant tirer le prix général de la compagnie, bien que cela ne soit pas une obligation.

Durant le tir

Il convient alors de former les pelotons de tir. Les pelotons sont limités à 5 archers sauf accord de l’ensemble des participants. Si peu de participants sont présents, on les groupera en général sur un seul jeu, afin de ne pas ouvrir un second jeu. A partir de 3 voire 4 archers, on pourra décider d’ouvrir le second jeu afin que les 30 haltes puissent être réalisées plus rapidement. On veillera alors à équilibrer le nombre de participants entre les deux jeux.

D’autres archers pourront se joindre aux pelotons présents pour les compléter, dans la limite des horaires de 11h et 17h. Il doit entrer à l’avant dernière place du peloton, pour que les archers initiaux aient toujours en mémoire que la fin de la halte se termine avec un archer identifié et éviter ainsi tous risques d’entrée intempestive dans la butte cible. Afin de gérer sans risque les modifications de pelotons (arrivées tardives, remise à 40 flèches…), il sera demandé à chaque archer :

  • De comptabiliser lui-même le nombre de flèches qu’il aura tiré (60 ou 40).

  • De valider avec l’homme de garde à quelle halte commence un entrant.

  • D’annoncer aux autres tireurs la fin de son tir par l’expression : « Un sortant ! ». Cette annonce est en particulier une règle de tradition et est censée être connue et respectée des archers.

Il est à noter qu'il n'y a pas de flèche d'essai. Le prix général peut être tiré deux flèches par deux flèches, uniquement dans le cas d'une personne seule dans le jeu.

Durant le tir, les flèches des archers atteindront la cible, de la paille jusqu’à la zone « 4 ». Deux cas de figure particulier peuvent se produire :

  • La flèche atteint en totalité la zone 3 : on dit que l’archer a fait une « douleur ». L’homme de garde est alors invité à annoncer « Douleur ! » afin que l’archer en ait connaissance.

  • La flèche atteint en partie ou en totalité la zone 4 : on dit que l’archer a fait un « noir ». L’homme de garde est alors invité à annoncer « Elle est bonne ! » afin que l’archer en ait connaissance.

Dans les deux cas, si doute il y a, l’homme de garde est invité à attendre la fin des tirs pour pouvoir ensuite vérifier si une douleur ou un noir a été réalisé.

Réaliser un noir est un élément important du Prix Général : en fonction de la distance de la flèche par rapport au centre de la cible, dépendront les gains finaux des archers.

 Si moins de la moitié de la flèche est présente dans la zone « 4 », la flèche est annoncée « bonne » mais le noir n’est pas relevé. Le tir peut alors continuer. Si plus de la moitié de la flèche est présente dans la zone « 4 », le noir est dit « franc » et il est alors relevé. Le règlement de la famille stipule que pour être valables, les noirs doivent être inférieurs à 20 mm.

 

Relevé d’un noir

Si le noir est franc et doit être relevé, la flèche est de suite annoncée « bonne » et le tir sur le jeu est suspendu. On s’assure que les tireurs ont arrêté le tir, et la barrière est alors fermée.

L’homme de garde peut alors rentrer sur le pas de tir, en contrôlant dans les mirroirs qu'aucun tireur ne s'apprête à tirer une flèche. Nous attirons l’attention de chacun que rentrer sur un pas de tir est un acte risqué et que toutes les précautions sont à prendre afin de s’assurer que la sécurité est absolue.

Il convient alors, dans l’ordre :

  • De retirer les autres flèches pouvant empêcher d’extraction du marmot
  • De retirer le marmot, en conservant la flèche du noir plantée dans le marmot
  • De poser le marmot avec la flèche et d’installer un nouveau marmot. Une fois le marmot placé par l’homme de garde, celui-ci relève la barrière puis « présente » le marmot aux archers en le pointant du doigt et en annonçant « Mesdames, Messieurs, Il est là ! ». Durant cette opération, il convient de se tenir entre le marmot et l’allée centrale, afin de ne pas repasser ensuite devant le marmot (voir image ci-dessous). Il s’agit encore une fois d’une règle traditionnelle de sécurité.
  • L’homme de garde ressort du pas de tir, remet la chaîne, et relève la barrièire afin que le tir puisse reprendre.
  • Le marmot et la flèche du noir sont alors présentés à l’archer, le point d’impact étant caché par les mains. L’homme de garde félicite l’archer : « Félicitations, chevalier ! », que l’archer soit effectivement chevalier ou non. L’archer extrait alors sa flèche, et répond « Merci chevalier ! » (voir image ci-dessous).

  

Le marmot est alors pigé dans le logis, afin de mesurer avec précision la distance entre le point d’impact de la flèche, et le centre du marmot. Une pige est disponible, et accompagnée d’un ensemble de cylindres à insérer dans le trou du marmot afin que la mesure soit la plus précise possible. Par sécurité, tous les marmots sont à nouveau pigés en fin de Prix Général pour confirmer les mesures effectuées.

Une fois la mesure effectuée, elle est renseignée au dos du marmot. Ceux-ci seront signés par l’homme de garde ainsi que l’archer à la fin du tir.

Il est à noter qu’une buvette payante est proposée durant toute la durée du prix général. Les tarifs sont précisés au sein du logis de la compagnie.

Au-delà des règles et attitudes à respecter indiquées ci-dessus, sachez que la courtoisie et la convivialité sont de rigueur entre archers des compagnies. Aussi ne faut-il pas hésiter, en cas de doute, à se référer aux archers tirant le prix général. Ceux-ci bénéficient en général de l’expérience et de notre confiance pour aider les hommes de garde non expérimentés à prendre les bonnes décisions et adopter le comportement le plus adapté.

En cas d'incident de tir

Un incident de tir que l'on peut rencontrer est la présence d'un "corps mort". Il s'agit d'une flèche ayant été tirée, mais n'ayant atteint ni la cible, ni la paille, ni le liège entourant la paille. En général, la flèche est alors plantée dans une garde. En cas de corps mort, il est demandé que celui-ci soit retiré de suite. Le tir est alors aussitôt interrompu sur le jeu concerné, idéalement les barrières sont fermées. Une fois que la sécurité est assurée, l'homme de garde demande "permission" de rentrer dans l'allée, puis va chercher la flèche afin de la retirer. Le corps mort ôté, les barrières peuvent être relevées et le tir peut reprendre. L'archer ayant fait un corps mort ne peut pas retirer sa flèche : celle-ci est considérée comme étant tirée.

Nous précisons que d'autres compagnies préfèrent attendre la fin du tir en cours, avant d'aller retirer le corps mort, pour des raisons de sécurité. Certains archers pourront donc noter cette différence.

En fin de tir

Sauf cas de force majeure laissée à l’appréciation de l’homme de garde, le tir ne peut être interrompu et repris ultérieurement et en tout état de cause l’Archer concerné ne pourra pas tirer dans le jeu avant la reprise qui se fera sans flèche d’essai. Il est en revanche possible que les archers d’un peloton se « vident les mains » (l’ensemble des tireurs tirent sur la butte d’attaque et laissent leur flèche en cible) pour venir faire une pause et se rafraîchir.

Traditionnellement à la fin des 30 haltes, les archers « salut les buttes » (une halte supplémentaire est effectuée sur la carte Beursault). Il convient donc durant cette dernière halte que l’homme de garde retire les marmots. Les tireurs  peuvent tirer la halte deux par deux. Il est clair qu’en cas d’un ou de plusieurs entrants, il est préférable, pour le bon déroulement du tir, que les sortants en soient dispensés.

Après le tir

Tout archer réalisant un noir, se voit rembourser une partie de sa mise. Le remboursement est de 50 centimes par noir, à hauteur de deux noirs maximum. Bien que relevés, les noirs suivants ne sont pas remboursés.

A la fin de son tir, l’archer vient au logis pour ranger son arc. Il est alors invité à récupérer sa carte bleue sur laquelle une case aura été tamponnée, et les noirs éventuellement réalisés auront été marqués.

L'archer récuperera également le remboursement de ses noirs. Traditionnellement, les archers font don à la compagnie de ce remboursement, et placent alors celui-ci au sein du tronc. L’homme de garde remercie alors l’archer : « Merci chevalier ». Notez que certains archers préfèrent conserver leur remboursement.

Enfin, deux urnes sont disponibles : celles-ci permettent de conserver les marmots avec un noir. Une urne est réservée aux noirs effectués en prix général + petit prix (tir à 60 flèches), la seconde étant réservée aux noirs des petits prix (remises avec tir à 40 flèches). L’archer est invité à insérer ses marmots dans l’urne correspondante, après les avoir signés.

En fin de garde matinale, les greffiers doivent attendre l’arrivée des hommes de garde suivants. En fin de garde l’après-midi, il est nécessaire de réaliser un compte de caisse afin d’en vérifier la cohérence. Le logis peut alors être fermé, ainsi que le jeu d’arc.

Il est en particulier demandé aux hommes de gardes de conserver la caisse afin de la transmettre en mains propres aux hommes de garde suivants.

Lexique

  • Carte bleue : feuille sur laquelle est consignée l’ensemble des prix généraux et noirs effectués durant l’année, permettant d’une part, de se qualifier directement au championnat Départemental Beursault si l’archer en tire 8 dans la saison, et d’autre part de participer au classement des meilleurs noirs et au classement départemental final au cumul des 3 meilleurs noirs 
  • Douleur : tir pour lequel la flèche atteint la zone « 3 », sans toucher le cordon de la zone « 2 »
  • Halte : un tir aller-retour, durant lequel l’archer aura tiré une flèche à deux reprises
  • Jeu d’arc : infrastructure accueillant les tirs Beursault
  • Marmot : feuillet en carton représentant la partie centrale d’une carte Beursault et permettant de relever les noirs
  • Noir : tir pour lequel une partie de la flèche atteint la zone « 4 »
  • Remise : second tir de prix général effectué par un archer

 

 

 

Roy

Saint-Sébastien

1987 THELLIER Jacques MOTTO Jean
1988 THELLIER Jacques MORLOT Bernard
1989 MOTTO Jean ABAD Thierry
1990 MORLOT Bernard GARCIA Jacques
1991 LEROUGE Gérard MORLOT Bernard
1992 CALSACY John GARCIA Jacques
1993 MARQUES Serge JACQUIRI Marcel
1994 CROUTON Pierre LECAT Marcel
1995 CROUTON Pierre BOURDONNEAU Lucien
1996 BOURDONNEAU Marlène MOREL Michel
1997 BOURDONNEAU Lucien MORLOT Bernard
1998 MASSON Jean-Claude BUJON Martine
1999 BOURDONNEAU Marlène BUJON Martine
2000 BOURDONNEAU Philippe JARRY Patrick
2001 BOURDONNEAU Frédérique GARCIA Jacques
2002 BOURDONNEAU Philippe FONTAINE Laurent
2003 GARCIA Jacques BOURDONNEAU Marlène
2004 GARCIA Muriel JEANNOT Pierre
2005 CREA Gabriel GRATIOT Jacques
2006 JEANNOT Pierre PATEAU Claude
2007 MEUNIER Patrick JEANNOT Pierre
2008 GARCIA Jacques GARCIA Muriel
2009 BUJON Martine BOURDONNEAU Philippe
2010 STIHLE Stéphanie BOURDONNEAU Philippe
2011 MEUNIER Patrick PALOUX Anne
2012 BOURDONNEAU Frédérique FONTAINE Laurent
2013 LOPES Jean-Luc GARCIA Jacques
2014 GARCIA Jacques VRIGNEAU Françoise
2015 FONTAINE Laurent STIHLE Stéphanie
2016 STIHLE Stéphanie FONTAINE Laurent
2017 MONCOQ Joshua MONCOQ Joshua
2018 GARCIA Jacques BOURDONNEAU Frédérique

Palmarès de la compagnie

 

En 33 ans d'existence, la compagnie a récolté avec ses archers :

 

- 7 titres de champion de France

 11 titres de vice-champion de France

 8 troisièmes places national France


 37 titres de champion régional Ile de France

 36 titres de vice-champion régional Ile de France, dont 5 par équipe

 34 troisièmes places régionales Ile de France, dont 4 par équipe

 

 184 titres de champion départemental Seine Saint-Denis, dont 22 par équipe

134 titres de vice-champion départemental Seine Saint-Denis, dont 15 par équipe

 128 troisièmes places départemental Seine Saint-Denis, dont 15 par équipe

 

Soit un total de 581 médailles dont 71 par équipe !

La compagnie s'est fait une spécialité des disciplines Beursault et Salle, avec respectivement 32% et 27% des médailles récoltées.


Le palmarès complet peut être téléchargé.



Autorisation d'Usage à des fins Thérapeutiques : AUT.

Entrainement et coaching

 

Vous trouverez ci-dessous quelques références bibliographiques sur l'entrainement et le coaching sportif. Le contenu de la brochure de la FFTA "Les 7 conseils capitaux à tous ceux qui enseignent le tir à l’arc" est repris ci-dessous. Il offre une vision des fondements de l'entrainement au tir à l'arc.

FFTA
Les 7 conseils capitaux à tous ceux qui enseignent le tir à l’arc
Rick McKinney
The Simple Art of Winning
(anglais)
Vittorio et Michele Frangilli
L'archer Hérétique
FFTA
Les Héraclés du succès - Maîtriser son art grâce à la préparation physique
Al Henderson
Understanding Winning Archery
(anglais)
Simon Needham
The Art of Repetition
(anglais)
FFTA
L’apprentissage en mouvement
Kisik Lee
Total Archery
(anglais)
John Ball
Muscles and Bows
(anglais)
FFTA
Le Tir à l’Arc en Corée
Ray Axford
Archery Anatomy
(anglais)
Francis Simon & Marina Charuel-Simon
Pratique, histoire et management de l'entraînement
Sébastien Flute & Carole Ferriou
Tir à l'Arc
Eric Nicolier & Jacques Rousseau
Les fondamentaux du Tir à l'Arc
Jean-Baptiste Molitor
Mental et entrainement des archers
Jean-Baptiste Molitor
J'apprends à Régler mon Arc
Dr Edith Perreaut-Pierre
Sophrologie et performance sportive
McArdle & Katch
Physiologie de l'activité physique
James Park
Mastering Archery Technique Analysis
(anglais)






Les 7 conseils capitaux à tous ceux qui enseignent le tir à l'arc

 

Tous nos champions débutent l'apprentissage du tir à l'arc dans nos clubs. Même si certains ont pu le découvrir à l'extérieur, ils ont tous choisi un jour de s'inscrire dans un club pour apprendre notre sport. Le rôle du club dans une démarche d'apprentissage est donc essentiel pour faire progresser les archers et développer leurs talents. Même si les débutants ne deviendront pas tous des champions, leur progression issue d'une qualité de formation, renforcera leur fidélité dans la pratique.

Nous devons donc sans cesse, chercher à faire évoluer la qualité de nos formations et de nos entraînements. Ce recueil n'a pas la prétention de répondre à toutes les questions, la formation des enseignants bénévoles et professionnels passent avant tout par leur engagement dans les formations proposées par la FFTA.

Il est toujours délicat de vouloir tout dire avec peu de messages. Il est également complexe de hiérarchiser la pertinence de nos propos. Nous avons cependant sélectionné quelques consignes issues de notre expérience pour aider tous ceux qui transmettent, par la pratique et le conseil, leur passion du tir à l'arc.

Ces conseils s'attachent plus à l'organisation des entraînements qu'à leur contenu et se limitent à l'aspect technique et biomécanique de notre activité.

Si l'on pouvait résumer le tir l'arc uniquement sous son aspect technique, nous pourrions définir 3 objectifs à atteindre pour améliorer les performance d'un archer. Il devrait :

  • Réaliser des placements corporels stables et des mouvements identiques durant son tir
  • Mettre en place la continuité de tir
  • Exécuter un lâcher souple et régulier

Plusieurs conseils sont proposés dans ce document pour paramétrer vos entraînements et ainsi mieux atteindre ces objectifs avec vos athlètes.

ENSEIGNER LES FONDAMENTAUX DE NOTRE DISCIPLINE

Tirer en continuité quel que soit le degré d'instabilité du viseur. Attention! toutefois à cette consigne qui ne doit pas associer systématiquement la vitesse d'exécution. Car tirer en continuité c'est tirer tout le temps et non nécessairement tirer très vite. C'est important d'y être attentif pour permettre ensuite une bonne coordination avec le placement du viseur en cible.

Libérer la corde en relâchant les doigts, la corde est libérée sur un relâchement (fléchisseurs des doigts) pas sur une ouverture volontaire et excessive (extenseurs des doigts).

Etre stable durant toute son action de tirer sur son axe vertical et horizontal. Placer correctement ses épaules durant l'armement et pendant son tir -elles doivent être basses et sur la même ligne horizontale.

Tirer avec son dos, dès le début de l'armement et jusqu'au bout de son geste en relâchant les tensions dans les deux mains et poignets. Tirer avec trois doigts sur la corde sans modification de leur placement du début de la mise en tension jusqu'à la libération de la corde.

PROPOSER DES SITUATIONS D'ENTRAINEMENT

Il existe trois situations principales de tir à l'entraînement :

Le tir sur paille

Le tir sur paille est la situation qui est la plus fréquente à l'entraînement. Le tir s'effectue à une courte distance. Cette situation permet d'augmenter le volume de flèches, en réduisant la durée de récupération de ces flèches. Vous devez toujours faire commencer les entraînements sur la paille.

La suppression de la cible favorise en effet la concentration sur le travail du dos, du placement de la ligne des épaules, et de la qualité de la continuité.

Ce type d'entraînement permet de travailler en vue d'une amélioration de la technique de tir et d'une automatisation des actions définies comme efficaces au préalable.

Le tir sur visuel

Le tir sur visuel permet de coordonner l'action continue de l'archer en réduisant les instabilités de son viseur

Attention, il s'agit de maintenir en priorité la continuité dans le tir en cherchant à réduire les instabilités du viseur qui par nature n'est jamais complètement immobile.

En cherchant la stabilité de leur viseur, les archers prennent le risque de stopper leur action motrice et par conséquent d'alterner dans la suite du mouvement, les reprises de l'action avec des recherches d'immobilité du viseur.

Lorsque l'archer tend son arc jusqu'au visage, la flèche doit partir dans les 3 secondes suivantes. Il faut pour cela centrer son viseur pendant l'armement, tirer en continuité jusqu'à la fin de son geste (après le départ de la flèche) et accepter dans l'action l'instabilité visuelle. La taille du visuel est relative au niveau d'instabilité du viseur.

Le tir sur blason

Le tir sur blason permet de poursuivre le travail précédemment décrit dans les conditions de la compétition.

Le maintien de la concentration sur les placements et sur la continuité doit être renforcé dans cette situation.

Votre exigence doit être importante lors de ce type d'entraînement. Tous les archers qui réduiraient la qualité de leur action (la continuité, les placements et le lâcher) au détriment d'une trop grande attention sur la visée (recherche de stabilité du viseur) et de l'attente du résultat de la flèche en cible, devront retourner sur un visuel. S'entraîner sur un blason à une distance plus proche que la distance officielle correspondant au blason, est une situation intermédiaire qui peut être proposée aux archers. L'objectif essentiel de cette situation d'entraînement est d'amener les archers à tirer en continuité avec un geste de qualité en réduisant l'instabilité visuelle. Privilégiez toujours l'action sur la visée.

UTILISER LES BONS OUTILS

Plusieurs outils d'aide à l'entraînement existent et doivent être utilisés pour améliorer la performance de vos archers. Deux de ces outils sont indispensables pour proposer des entraînements qualitatifs.

Le miroir

L'utilisation d'un miroir permet de faire observer à l'archer les éléments constitutifs de sa posture, mais aussi de ses actions. Dans cette situation l'archer doit tirer sur la paille à 5 mètres avec le miroir placé devant lui vers l'axe de la cible.

Il doit porter son regard sur le placement d'une partie du corps ou sur l'action qu'il doit renforcer.

L'attention de l'archer doit être focalisée du début de l'action, jusqu'à la fin du geste en contrôlant au départ que l'arc soit bien orienté dans ou vers la cible. Dans l'instant du lâcher (avant le départ de la flèche et bien après son impact), son regard et son attention doivent être maintenus sur l'objet de son travail.

Cette situation permet donc, non seulement un travail technique, mais aussi un travail de concentration, en renforçant la focalisation et le maintien de l'attention.

L'élastique

Il est un outil indispensable à offrir à tous les archers dès la première séance.

Il permet de travailler toutes les postures et actions relatives au geste de l'archer en supprimant les contraintes d'un tir réel. Il est nécessaire à l'échauffement et également en dehors des périodes d'entraînement.

Il peut en effet être utilisé à la maison pour automatiser des placements, des actions et des sensations.

Le travail avec un élastique favorise le ressenti et la concentration sur les placements et actions musculaires.

Pour optimiser un cycle d'apprentissage, confiez un élastique à chaque archer et demandez-leur de travailler tous les jours à la maison entre deux entraînements. Prenez toutefois le soin d'avoir défini et répété ensemble à l'entraînement les différents exercices à réaliser avec l'élastique.

Sa puissance doit être relative à la force de l'individu :

  • pas trop fort: l'archer doit parvenir à le tendre sans difficulté jusqu'au visage sans dégradation de sa position
  • pas trop souple : il doit présenter une résistance qui sollicite les chaînes musculaires

GERER DES VOLUMES D'ENTRAINEMENT

Le volume d'entraînement est toujours proportionnel au nombre de flèches tirées. Le débutant ne doit pas avoir la contrainte de la maîtrise de l'arc, car il doit tirer de nombreuses flèches de qualité pour progresser. Seule la maîtrise de la puissance de l'arc garantit la qualité de l'exécution du geste.

Augmentation du volume d'entraînement est prioritaire sur l'augmentation de la puissance d'arc.

Attention! Lorsqu'un jeune archer augmente son allonge, il développe la puissance de son arc. Il s'agit dans ce cas de ne pas accroître ses volumes d'entraînement ou bien il faut réduire la force de l'arc.

Il n'y a pas de progression possible sans une maîtrise de la puissance de l'arc.

Un test simple2 vous permettra de savoir si vos archers dominent la puissance de leur arc tendre son arc et maintenir la position pendant 45 secondes sans tremblements excessifs et être capable de lâcher sa flèche correctement (en passant le clicker si l'archer en possède un). Vous devez faire ce test après un échauffement et le tir d'une vingtaine de flèches, vous pouvez aussi le refaire en fin de séance.

Si l'archer ne parvient pas à maîtriser son arc durant ce test, il est conseillé d'augmenter son volume d'entraînement, si cela est impossible, il est indispensable de baisser la puissance de l'arc qui facilitera la progression.

Le nombre de flèches tirées par semaine dépend à la fois du nombre de séances de tir par semaine et du nombre de flèches tirées par séance.

Une séance d'entraînement est généralement composée d'environ 20 volées. Si vous faites tirer 3 flèches par volée, vous obtenez un total insuffisant de 60 flèches. Les archers à l'entraînement doivent tirer au moins 8 flèches par volée. Le volume d'une séance d'entraînement, situé entre 140 et 180 flèches, accompagné d'une maîtrise de la puissance de l'arc tout au long de la séance, garantit les conditions d'une progression dans la pratique.

Une fréquence minimale d'entraînement est nécessaire aux acquisitions techniques et à l'automatisation de son geste. L'archer doit s'entraîner au moins 3 fois par semaine s'il veut progresser vite et bien. Son volume hebdomadaire doit être supérieur à 400 flèches.

Le temps consacré à l'échauffement, à la récupération et ainsi qu'à tous les exercices avec un élastique doit s'ajouter à ces volumes d'entraînement.

IMPOSER DES ECHAUFFEMENTS ET DES ETIREMENTS

L'échauffement permet une augmentation de la température et présente à ce titre plusieurs intérêts et notamment une optimisation de la coordination (en raison d'une augmentation de la sensibilité des récepteurs sensoriels), une réduction des lésions au niveau musculo-tendineux (du fait de l'augmentation de l'aptitude des muscles, tendons et ligaments à s'étirer) et une préparation mentale au travail.

Après l'échauffement, l'archer peut donc s'engager dans son tir, dès la première flèche, avec la même aisance et les mêmes sensations qu'après plusieurs volées. Cet échauffement doit être systématique, progressif, et peut être réalisé avec des élastiques de résistance croissante.

Les étirements marquent à la fois la fin de la séance, le début de la récupération et le début de la préparation de la séance prochaine, lis sont effectués afin de maintenir l'amplitude des mouvements, réduire la raideur musculaire, et favoriser le relâchement musculaire.

Ils participent également à l'élargissement de l'éventail des techniques motrices sportives et accélèrent le processus d'apprentissage moteur. L'initiation aux différents exercices d'étirement doit se faire dès le plus jeune âge pour automatiser cette pratique.

OPTIMISER SON TEMPS ET SES INTERVENTIONS

L'organisation de l'entraînement est collective, mais le suivi et l'observation doivent être individualisés.

A chaque séance, vous mettez en place une séance collective (échauffement, travail à l'élastique, tir sur la paille, finir par les étirements) mais chaque archer doit avoir et connaître son thème de travail proposé à la fin de la séance précédente. Un carnet d'entraînement permet à l'archer de noter les consignes de l'entraîneur, mais aussi dénoter les détails de son travail, de son volume et la qualité de son entraînement. Vous devez posséder un cahier d'entraîneur dans lequel vous portez vos observations sur la technique de tir, le geste de vos archers et les consignes et propositions d'exercices à faire.

Un entraîneur pour 6 archers est le chiffre optimum pour permettre un suivi individuel durant une séance. Le temps d'une séance, qui doit être comprise entre 1h30 et 2h00, doit vous permettre d'observer chacune des prestations relative aux consignes individuelles données et inscrites dans votre cahier. Vous pourrez aussi remédier individuellement aux placements ou actions inefficaces.




ENSEIGNEMENT = PRATIQUE COMPETITIVE

Les deux objectif d'un enseignant de tir à l'arc sont :

  • De faire progresser les archers dans leur pratique lorsqu'ils sont motivés par l'amélioration de leur habilité.
  • De permettre la réussite en compétition de ceux qui ont fait ce choix.

L'entraînement a pour but de préparer les archers en vue de les faire progresser en compétition.

Il est indispensable que l'entraîneur soit présent en compétition. La compétition est la situation de référence, qui va déterminer et orienter l'ensemble des actions d'entraînement.

L'entraînement se construit en effet à partir des situations de compétitions vécues. C'est dans ces situations que vous devez observer vos archers pour définir la remédiation qu'il faudra leur apporter lors des prochains entraînements. Lorsque vous programmez une saison, commencez par fixer les compétitions. Vous devez être présent sur toutes celles qui sont définies comme des objectifs. Accompagner ses archers en compétition est indispensable à la compréhension de leur fonctionnement. Les propositions d'exercices et de séances d'entraînement doivent découler de votre analyse en compétition.

Règlement du Prix de la Compagnie

 

Ce prix est calculé sur l’année sportive.
SON BUT
Il a pour but d’inciter les archers à participer aux concours internes et externes de la Compagnie d’Aulnay sous Bois.
LES DISCIPLINES
Ce prix englobe toutes les disciplines du Tir à l’Arc. Chaque discipline donne un certain nombre de point à l’archer (cf. détail en annexe).
LES PRIX GENERAUX
Pour les prix généraux, les remises ne sont pas considérées comme une nouvelle participation. Les points qui seront pris en compte pour ces prix, seront les points relevés sur les cartes bleues. (La participation + les noirs).
Pour une participation aux prix généraux des autres familles (ex : Famille de Brie ou Famille de Beauté), une feuille de score pourra être remis par Philippe. Elle sera à lui remettre à la fin des prix généraux extérieurs, comme la carte bleue de notre Département. Ceci lui permettra de ne pas oublier de points.
Les archers qui payent un prix général sans le tirer, n’obtiendront aucun point de participation.
LES ARCHERS CARABINIERS
Seul le score figurant sur les résultats du prix de printemps (de Mai à Juillet), sera pris en compte pour le prix de la Compagnie.
LES RECOMPENSES
Se dérouleront lors de la Saint Sébastien. Néanmoins nous nous réservons le droit de modifier la date de la remise des trophées de la Compagnie.
Seront récompensés les trois premiers de chaque Zone.
Les « Coupes » se décomposent comme suit :
COUPE NOIRE de 15 pts à 39 pts
COUPE BLEUE de 40 pts à 69 pts
COUPE ROUGE de 70 pts à 99 pts
COUPE JAUNE de 100 pts à … (plus)
L’organisateur de ce prix se réserve le droit de modifier le maximum de la Coupe Jaune.
Tous les archers devront avoir pour objectif d’arriver dans la Coupe Jaune.
Les archers se situant dans la Coupe Jaune ne pourront pas l’année suivante avoir moins de 100 pts et redescendre dans une autre coupe. Si cela arrivait l’archer ne pourrait avoir de récompense, même si ce dernier était le premier d’une des coupes. Ceci ne dura qu’une année.
Pour les ex-aequos, les archers seront départagés par la nombre de participation aux prix internes de la Compagnie.
Bon tir et bonne change à tous.
Le bureau

 

 


 

Règlement du Challenge de la Compagnie

 

Ce challenge s’obtient par l’addition des points de tous les prix internes de la Compagnie.
Il sera remis en jeu tous les ans.
Afin de garder ce trophée, il devra être gagné par le même archer durant 5 années consécutives.
En cas d’égalité de score, l’archer vainqueur sera désigné comme ayant le plus grand nombre de participation de Prix Internes.
S’il y a le même nombre de participation, les ex-aequos seront départagés par celui qui aura gagné un des deux tirs obligatoires (Saint Sébastien ou L’abat à l’oiseau).
Si 2 archers se retrouvent avec le même nombre de participation, et aucun n’a gagné un tir obligatoire comme précisé précédemment, ils seront départagés par le classement qu’ils auront obtenus lors des Prix Internes.
Le tir du Saint Sébastien (Saint Patron des archers) sera supérieur à celui de l’abat à l’oiseau.
Les résultats de ce challenge seront toujours remis en même temps que les résultats du prix de la compagnie.
Ce challenge a été acheté par Philippe Bourdonneau, si un jour le Prix de la compagnie n’existait plus, ce challenge n’aurait plus lieu d’être. Il serait donc récupéré par Philippe.
 
Salle:
 
400 à 449 = 1 point                                                            Cht Départemental = pts x 2
450 à 499 = 2 pts                                                               Cht Régional = 5 pts + pts x 3
500 à 519 = 3 pts                                                               Cht France = 10 pts + pts x 5
520 à 549 = 4 pts
550 à 569 = 5 pts
570 à 600 = 8 pts
 
FITA:( 4 distances )
 
700 à 849 = 1 point                                                            Cht Départemental = pts x 2
850 à 949 = 2 pts                                                               Cht Régional = 5 pts + pts x 3
950 à 1049 = 3 pts                                                             Cht France = 10 pts + pts x 5
µ.?DNVLKJFSRHOILERHVG